Publié le 31 Août 2008

Des origines à la réforme de Marius
A l'origine, l'armée de Rome était des plus réduites.  Les rois de Rome, dont Servius Tulius, semblent avoir disposé d'une force de 3.000 fantassins et 300 cavaliers.
C'est toutefois à cette époque qu'apparut le terme "Legio", dérivé de "legere" (levée) , qui semble avoir désigné l'ensemble de l'armée.
La légion dite "servienne" était organisée selon des critères de richesse.  Les riches servaient dans la cavalerie ou dans l'infanterie lourde, tandis que les pauvres étaient relégués aux services auxiliaires. 

 
Au 4ème siècle av. JC, Camille introduisit une première réforme et institua la solde.  On assista à l'apparition de quatre divisions militaires bien spécifiques :

     - les vélites, infanterie légère composées des classes les plus pauvres de la société.
     - les hastaires, jeunes hommes armés de lances puis, plus tard, de javelots (pilum) et formant la première ligne
     - les principes, soldats d'âge mûr formant la seconde ligne.
     - les triaires, vétérans de plusieurs campagnes formant la troisième ligne.

La légion était alors divisée en manipules qui se subdivisaient elles-même en centuries .
Le consul Marius abandonna le principe du partage des classes sociales et mit sur pied une armée importante et entraînée.
Les effectifs de la légion furent portés de 4800 à 6200 hommes et une nouvelle subdivision apparut, la cohorte composée de 500 à 600 hommes. 
L'aigle romaine apparut comme emblème de chaque légion.  Les manipules disposaient chacune de leur propre étendard et, au niveau des cohortes, la différence se manifestait par des boucliers de couleur différente.
 
L'évolution suivante apparut sous le règne de César avec l'introduction, qui sera de plus en plus marquée par la suite, de mercenaires ou d'auxiliaires étrangers... 

L'équipement défensif
- Le Casque : A l'origine, le légionnaire romain était doté d'un casque en cuir, nommé "galea", mais celui-ci fut remplacé, à l'époque de Camille, par un modèle métallique généralement doté de garde-joues imposants.  Ce casque, doté d'une boucle en son sommet, permettant de le porter durant les marches.
 
- La Cuirasse : L'armée servienne utilisait une cuirasse de type grec dont le modèle continua à être utilisé jusqu'à l'époque de Marius.  Ce dernier introduisit la "lorica hamata", véritable cotte de mailles et la 'lorica squamata" qui était réalisée en fer, en bronze ou en os.  Au 1er siècle de notre ère apparut la "lorica segmantata", cuirasse articulée composée de lames de fer jointes par des charnières (dos) et se fermant par l'avant à l'aide de lanières en cuir ou d'agrafes métalliques.  Ce modèle, souvent considéré comme la seule cuirasse romaine ayant jamais existé, fut remplacé au 3 ème siècle  par un modèle en cuir ce qui constituait, comme pour le casque, un retour aux sources.  Vers l'an 400, la cuirasse disparut totalement de l'équipement romain.
 
- Le Bouclier : Les boucliers romains se déclinèrent en une multitude de modèles.  Aux origines, on distinguait le "clipeus" (bouclier rond en bronze, réservé à l'élite) et le "scutum" (bouclier long pouvant avoir une forme tantôt ovale tantôt rectangulaire, réservé aux classes laborieuses et réalisé en bois ou en osier).  On distinguait également le "parma", de taille réduite réservé à l'usage de la cavalerie.  
A l'époque de Jules César, le "scutum" ovale céda la place à un modèle rectangulaire, constitué de bois et recouvert de cuir (en plus d'une bordure métallique de renfort).  Ce modèle, très connu, se portait grâce à deux lanières de cuir et se distinguait par un "bosse" centrale (umbo).  Ce modèle se distinguait également par une série de motifs nommés épisèmes (le motif le plus courant semble avoir été celui de la foudre) et qui étaient censés protéger le possesseur d'influences néfastes. 

Au début de l'Empire, on vit apparaître le "scutum" hexagonal. 
Dans les derniers temps de l'empire romain, on en revient au "scutum" ovale d'origine qui finira toutefois par disparaître totalement au profit du bouclier rond des barbares.
 
- Les Jambarts : Identiques aux cnémides des Grecs, les jambarts protégeaient le bas des jambes.  Cet équipement disparut sous Marius et fut réservé aux seuls officiers. 

L'armenent
- L'Epée : Les premières épées romaines furent très similaires à celles utilisées par l'armée grecque antique.  Au 3 ème siècle av. JC, à l'époque des guerres contre Carthage, on assista à l'adoption du glaive, arme d'origine ibérique, dotée d'une poignée à pommeau massif et d'une lame de 50 centimètres.  Le glaive se portait du côté droit dans un fourreau de bois recouvert de cuir.  Au 3 ème siècle de notre ère, il fut remplacé progressivement par la "spatha".
 
- Le Javelot : Les origines du "pilum" se perdent dans la nuit des temps.  Marius introduisit une importante innovation : le fer fut fixé sur la hampe par deux chevilles qui se brisaient lors de l'impact contre un bouclier adverse.  Cette innovation présentait l'avantage d'empêcher le renvoi à son possesseur de tout pilum trouvé par l'ennemi sur le terrain.  Par ailleurs, planté dans le bouclier d'un adversaire, le pilum ainsi brisé laissait pendre sa hampe au sol et il suffisait souvent au légionnaire de poser le pied sur cette dernière pour forcer l'ennemi à se découvrir. 
 
- La Cavalerie : Totalisant 300 cavaliers aux origines de Rome, la cavalerie républicaine en compta bientôt 8.000.  L'équipement du cavalier était relativement similaire à celui d'un fantassin.  Sur le dos du cheval, le cavalier posait une housse en tissus ou en cuir mais selles et étriers demeuraient inconnus.  Une bride et des rênes constituaient l'arnachement principal.  Les chevaux n'étaient pas systématiquement  ferrés.  La cavalerie se composa principalement d'archers montés et de lanciers mais, à la fin de l'Empire, on vit apparaître un embryon de cavalerie cuirassée (cataphractus) digne du moyen-âge.

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Rédigé par thierry

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Publié le 29 Août 2008

Le samedi 27 et dimanche 28 septembre 2008 aura lieu au gymnase Henri Geoffroy, 8 rue Ferdinand Buisson à Clichy, le tournoi organisé par le club local : Le Triomphe de l’Ile de France.
Cette manifestation, qui en est à sa 14ème édition, marque traditionnellement le début de la saison ludique.
Cette année encore, le club ouvre largement ses portes à de nombreux jeux en présentation et démos participatives ainsi que plusieurs tournois où se retrouvent des joueurs venus des 4 coins de l’Hexagone comme de pays voisins.
Petite innovation cette année puisque dans le cadre du jeu antique-médiéval, le club va proposer et présenter plusieurs tournois sur des échelles différentes afin de montrer au public qui se déplace nombreux toutes les facettes du Jeu d’Histoire : le 10mm avec Warmaster Ancient et le 15mm avec Field of Glory. Il ne manque que le 25mm avec WAB.
A ces tournois, s’ajoutent DBA, une campagne LoToW (Legends of the Old West) et un jeu « Renaissance » Gush.
En plus de l’important « bring and buy », cette année encore, plusieurs revendeurs de figurines sont attendus : Warlords15, Gauthey, Fantasy Gaelande et Comitatus.

 

Pour ma part, je finalise mes deux armées (Parthes et Indiens classiques) pour participer au tournoi/campagne Warmaster 10mm.
Deux armées, car j’en prête une à mon frère Christophe qui n’aura pas encore terminé son armée Carthaginoise à la date du tournoi.
Il ne me reste à peindre qu’une unité d’archers pour les Parthes et un général sur char pour les Indiens.

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Rédigé par thierry

Publié dans #Divers

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