Publié le 29 Septembre 2010
Cette année, pas de tournoi sur la règle "L'Art de la Guerre", mais des rencontres qui permettent aux joueurs qui ne disposent que d'un temps relativement limité de pouvoir faire une ou deux parties ce qui ne bloque pas leur week-end.
Les rencontres, c'est aussi la possibilité de pouvoir jouer une armée différente à chaque bataille..bref, cela offre une grande souplesse et une grande liberté de choix aux joueurs qui y participent.
Une douzaine de joueurs se sont retrouvés autour des tables. Certains ne sont venus que pour une seule et unique rencontre, d'autres, tel Boris, ont aligné jusqu'à 6 parties. Il avait même amené
sept armées pour varier les plaisirs et surtout faire ce qu'il affectionne le plus : jouer des rencontres les plus historiques possibles.
Pour mettre un peu de piment dans ces parties très amicales, nous avions résolu avec Bruno de prendre en compte les deux meilleurs résultats de chacun des participants afin de mettre en jeu un petit challenge.
A ce petit jeu, c'est encore et toujours Boris qui finit en tête devant les deux Bertrand - Mangez et Jacquemart.
Quelques nouveaux joueurs ont profité de ce système, moins contraignant et rigide qu'un tournoi "classique" pour s'essayer au maniement de leurs troupes.
Pas d'enjeu pour eux, juste le plaisir d'apprendre sur le vif et de partager un moment convivial.
Sébastien opposé à Christian.
Même amicales, ces parties n'en furent pas moins acharnées ...et comme nous disposions de tout le temps nécessaire, il n'y eut pas de match nul car chaque partie fut menée à son terme par la victoire d'un des deux opposants.
En général, les parties se terminèrent en 2h / 2h 30, ce qui est le format habituel de la règle, seules deux ou trois rencontres se sont approchées des 3h de jeu.
Bertrand contre Sylvain .... ses Néo-babyloniens vont perdre la bataille....
Une rencontre entre l'armée de Pergame commandée par Nicolas et "Ramsès" Bruno à la tête de mon armée égyptienne Nouvel Empire. Nicolas va passer la partie à courir après les insaisissables chars légers égyptiens....
De mon côté, tout en m'occupant de l'arbitrage, de rentrer les résultats et de diverses petites choses, j'ai pu faire trois parties.
La première contre Boris qui était resté sur une défaite à Survilliers où ses Celtes avaient subi la loi des Mycéniens. Je lui laisse le choix de l'armée que je vais jouer et il me choisit des Huns, alors qu'il jouera le Royaume de Soissons (Romains Patriciens) sous Borigryus...Une rencontre historique.
Nos deux armées se ressemblent : cavalerie et infanterie lourde impétueuse. Seules différences notoires : son armée est plus nombreuse (23 unités contre mes 18), la mienne est de meilleure qualité puisque toute ma cavalerie est élite.....
La qualité compensera-t-elle le nombre ? En fin de compte, non. Je ne peux enfoncer les lignes patriciennes et je perds en ne lui infligeant que 15 pertes. Résultat : défaite 16 à 94.
La seconde partie (le dimanche), m'oppose
à Sylvain. Il commande une armée Néo-babylonienne. La jouant moi-même, je la connais bien. C'est redoutable : chars lourds, infanterie solide et cavalerie arc.
Pour ma part, j'aligne mes Egyptiens Nouvel Empire.
J'ai prévu deux corps de chars légers (un corps à 5 chars et un coprs à trois chars) plus le corps de pharaon qui dispose de toute l'infanterie (archers et fantassins moyens impacts) et de deux chars de réserve.
La partie s'annonce difficile, car même si mes chars tirent et esquivent, sa cavalerie fait exactement la même chose et ses chars lourds sont une réelle menace.
Il avance résolument ses troupes vers mes pauvres chars.
Rapidement, le petit corps est bousculé par la cavalerie babylonienne bien plus nombreuse.
Ses troupes se précipitent sur mon armée. Mes chars du corps central infligent quelques pertes de cohésion aux chars lourds situés en face d'eux et c'est ce qui va faire basculer la partie, car cela les fragilise et au moment de l'inévitable affrontement, ses chars ébranlés vont céder.
Sur l'autre aile, l'infanterie et les chars de réserve livrent une belle bataille contre l'infanterie babylonienne qui est bousculée. Les fantassins impact font merveille face aux formations mixtes lanciers et archers. La victoire se dessine petit à petit.
Enfin, l'armée adverse craque. C'est une belle victoire contre une armée très solide.
Sylvain s'est montré un adversaire combattif et très agréable à jouer. Nous avons pris un vif plaisir à cette partie à rebondissements.
Résultat : victoire 93 à 17.
Pour cette troisième et dernière partie, je vais jouer contre Sébastien.
On s'était lancé un défi quelques jours auparavant par blog interposé et il veut affronter mes Anglais tout neufs à qui il va opposer des Hongrois médiévaux.
Seb est un sacré bon joueur et je me
souviens d'une partie, à Survilliers, où ses "petits méchants" Bourguignons 10mm sont passés sur mes Vikings "géants" 15mm.......j'en ai encore mal partout.
Il aligne quelques chevaliers (toujours plus nombreux que mes trois malheureux anglais), deux chariots de guerre, un peu d'infanterie et une masse de cavaliers légers, tirant, virvoltant.... mes
bagages risquent de s'envoler rapidement ...... en fait, il partiront encore plus rapidement du fait d'un mauvais mouvement de ma réserve qui laisse une large brèche dans laquelle sa cavalerie
s'engouffre.
Je compte surtout sur mes chevaliers à pied et mes redoutables "longbowmen". Je cherche l'impact des uns et la puissance des autres et je ne vais pas être déçu, car si je perds rapidement mes bagages, au centre, il en va tout autrement.
Les chevaliers à pied résistent aux charges furieuses des Hongrois, mieux ils les bousculent. Les archers font le reste. Contre de la cavalerie, leurs tirs ne pardonnent pas et la victoire arrive très rapidement. J'avoue qu'à certains moments, j'ai eu un peu de chance aux dés, ce qui m'a permis de faire la différence.
Ce fut une belle partie où les combats furent acharnés jusqu'au bout. Résultat : victoire 94 à 16.
Merci à mes trois adversaires du week-end pour ces parties bien agréables.....