Publié le 30 Novembre 2012
Louis Nicolas Davout (ou
d'Avoust) naquit le 10 mai 1770 à Annoux dans l'Yonne. Issu d'une vieille famille de noblesse militaire pauvre, il entra à l'Ecole Royale militaire comme cadet-gentilhomme en 1784 puis intégra la
cavalerie en 1789. Animé d'un vibrant patriotisme, ses sympathies pour la cause révolutionnaire lui valurent quelques ennuis mais aussi le firent élire colonel d'un bataillon de volontaires de
l'Yonne (1792).
Ecarté prendant un temps du métier des armes du fait de ses origines aristocratiques, il est rappelé pour se battre en Vendée et dans l'armée du Rhin et Moselle.
En 1798, il accompagne Desaix en Egypte où il retient l'attention de Bonaparte.
Ayant pris part à la plupart des campagnes de la Grande Armée, il est l'un des principaux artisans de la bataille d'Austerlitz mais son plus beau fait d'armée réside dans la bataille d'Auerstadt où, en large infériorité numérique, il anéantit la moitié de l'armée prussienne. Il sauve l'armée française du désastre à Eylau en conduisant une contre-attaque victorieuse. A Eckmühl, son opiniatreté et ses manoeuvres font que la victoire revient à l'Empereur, il recevra d'ailleurs pour ce haut fait d'arme le titre de "Prince d'Eckmühl". Il participe à la campagne d'Autriche et à Wagram (1809), il commande avec une grande habileté et intelligence l'aile droite du dispositif.
On le retrouve en 1812 pendant la campagne de Russie où il fut l'un des rares maréchaux à faire opérer à son corps d'armée une retraite en bon ordre. En 1813 et 1814, il défend Hambourg avec acharnement, n'acceptant de se rendre qu'en mai 1814 soit deux mois après l'adbication de Napoléon.
Pendant les "Cent-jours", il est nommé ministre de la Guerre. Après la défaire de Waterloo, il est contraint de signer la rédition de Paris. Relégué à Louviers, il est privé de tous ses titres, biens, rangs et traitement jusqu'en 1817. Il est fait cependant "pair de France" en 1819.
Il meurt à Paris d'une affection pulmonaire le 1er juin 1823, à l'âge de 53 ans.
Dans le cadre des 3 batailles (Eckmülh, Essling et Wagram) de la campagne d'Autriche que je prépare, j'entreprends de peindre la figurine du maréchal, en 10mm, proposée par Magister Militum.
la figurine brute |
la même figurine après peinture |
L'ensemble, soclé, représentant le maréchal Davout et son état major