Ultime étape de ce projet d'armée en 28mm pour FRONTIKA, le tournoi toulousain.
Pour terminer avant mon départ, à nouveau, ce seront plusieurs unités de chevaliers, en commençant par des mercenaires Brabançons, aux couleurs du duché de Brabant. Toutes ces figurines sont des Conquest Games plastique.
Une nouvelle unité de chevaliers Anglais....
Et enfin, une dernière unité de chevaliers Anglais.....
J'ai vraiment adoré ce projet 28mm. Je remercie Ostap et toute l'équipe de FRONTIKA, nos amis du Sud-ouest, pour cette belle idée de "concours" qui fut un véritable booster de motivation. Ce fut, de plus, une grande première pour moi, et un vrai plaisir, que de monter et peindre ces figurines plastiques .... à refaire, à n'en pas douter.
On s'approche de la fin du projet avec cette avant dernière étape.
On arrive enfin sur les chevaliers montés. Ceux-ci sont et seront tous des figurines Conquest Games plastiques.
Leur gravure est très correcte quoiqu'un peu en dessous de ce que propose Perry (leurs figurines n'étaient pas encore disponibles au moment où j'ai acheté ces chevaliers). Aujourd'hui, elles le sont.
Pour mes chevaliers, les couleurs choisies sont hautement fantaisistes, ne chercher donc pas de blasons ou autres tenues historiques, j'ai fait au plus simple. Tous les chevaux sont "nus" pas de caparaçons pour eux.
Cette semaine, ce n'est pas une mais deux unités que je vous présente (approche des vacances oblige).
Petite soirée "Bataille Empire" à Limetz avec Manu qui jouait son armée Russe 1812.
Son armée était composée, de mémoire, de la façon suivante :
- un général en chef qui commandait une batterie lourde de 12£
- une division d'avant garde comportant 2 régiments de jagers, un régiment de hussards, une sotnia de cosaques du Don et une batterie à cheval de 6£.
- deux divisions d'infanterie avec pour l'une 3 régiments de mousquetaires, 5 régiments pour l'autre et pour chacune une batterie à pied de 6£.
soit 16 unités et 30,5 de démo d'armée, de plus toutes les batteries étaient de "grande taille". Son commandement est très moyen : le général en chef est ordinaire, les 3 divisionnaires étant compétent, ordinaire et mauvais.
De mon côté, j'aligne une armée française de la même période.
- un général en chef brillant (Davout) avec une compagnie de voltigeurs détachés qu'il enverra rejoindre l'une des divisions d'infanterie.
- deux divisions d'infanterie composées de façon identique : 1 régiment d'inf légère, 2 régiments de ligne, 1 régiment d'infanterie "conscrits" et une batterie à pied de 6£.
- une division de cavalerie avec 2 régiments de chasseurs vétérans et un régiment de hussards.
soit 14 unités et une démo d'armée à 26. Mon armée est un peu mieux commandée et plus solide en attaque avec sa capacité "élan" pour toute l'infanterie.
La partie fut rapide, très plaisante et a trouvé une issue au bout de 3 heures de jeu. J'ai perdu mais non sans avoir bien combattu et infligé 27 pts de pertes à Manu.
J'aime de plus en plus ce jeu très interactif et pleins de rebondissements, on fait encore certainement quelques erreurs et oublis, mais globalement, tout se passe bien et maintenant, on arrive régulièrement au bout d'une partie, ce qui est de bonne augure pour la suite.
Quelques photos de notre bataille...
Un division française occupe le carrefour et attend de pied ferme la "grosse" division russe qui sera bousculée.
La division de cavalerie légère française soutien son infanterie mais se retrouvera rapidement sous le feu de la grande batterie russe, et là, les cavaliers Français vont beaucoup moins aimer.
Sur l'autre aile, la seconde division d'infanterie française bouscule à son tour l'infanterie russe mais subit malgré tout de lourdes pertes.
Dernières unités pour cette armée anglaise 1815 avec ces 2 régiments de cavalerie. Toutes les figurines sont des CGM.
Tout d'abord, le 2ème régiment de hussards de la KGL. Commandé par le lieutenant colonel Linsingen, il comptait 560 sabres en 4 escadrons. Il appartenait à la réserve de cavalerie, 5ème brigade (Gl Grant).
Enfin, le 23rd Light Dragoons sous les ordres du lieutenant colonel Earl of Portarlington comptait 360 hommes en 3 escadrons. Il appartenait à la 3ème brigade de cavalerie (Gl sir W. Domberg).
A la rentrée, je me mettrais sur une nouvelle armée, à priori des Prussiens 1813 - 1814.
Fin de l'infanterie avec ces deux derniers bataillons. Les figurines sont un mélange de CGM et AB figurines.
Tout d'abord un bataillon de la KGL (King German Legion ou légion allemande du Roi). Cette unité, 1er bataillon de ligne, comptait plus de 500 hommes et était commandé par le major Robertson. Il appartenait au 2ème corps (Lord Hill), 2ème division (Gl sir H. Clinton), 1ère brigade de la KGL (Gl du Plat).
Enfin, les Fusiliers Royaux, avec le 23rd foot "Royal Welsh Fusiliers". Fort de près de 700 baïonnettes, cette unité était commandée par le lieutenant colonel sir H. Ellis.
Il appartenait au 2ème corps, 4ème division d'infanterie britannique (Gl sir Charles Colville) , 4ème brigade (Gl Mitchell).
En fait c'était plutôt du plastique, car, pas moins de 3 tables alignaient la folie du moment, le jeu "Game of Thrones".
De notre côté, avec Lionel, ce fut bien du plomb qu'on a poussé car, préparant un futur tournoi sur la règle "Bataille Empire", notre ami avait voulu tester son armée "Français en 1813".
Il m'avait donc demandé de lui opposer une armée de la même période afin de voir comment ses Français réagissaient. J'étais un peu inquiet car cela faisait un moment que je n'avais plus jouer à "Bataille Empire" aussi ma crainte était d'avoir trop oublier les mécanismes de la règle, en fin de compte, non, tout s'est bien passé et le jeu a été fluide, mieux, on a pu terminer la partie dans le laps de temps donné.
J'ai choisi pour lui faire face, des Austro-bavarois à Hanau, préparait le terrain et lui fit même un petit scénario "historique" où, outre on devait chercher la destruction de l'armée adverse, Lionel avait, comme objectif de faire sortir le maximum de troupes par la route de Francfort.
Mon armée était très mal commandée, le général en chef n'était guère mieux qu'ordinaire et 3 de mes généraux subalternes étaient "mauvais". Ma seule force était de posséder 5 divisions, certes petites mais 5 quand même : 3 divisions bavaroises et deux divisions autrichiennes, soit 16 unités. Ce sur-nombre m'a permis le plus souvent de prendre l'initiative des actions.
De son côté, Lionel avait 3 divisions, dont une division polonaise mixte et sa maintenant "classique" division de cuirassiers, soit 13 unités.
Les Austro-bavarois, sont positionnés de façon défensive autour du pont de Hanau et de la route de Francfort avec la petite division de cavalerie autrichienne en débordement sur le flanc gauche.
Lionel fait sortir sa division polonaise de la forêt de Lamboi, la division française par la route, ses cuirassiers étant placés entre les deux divisions d'infanterie.
Le déploiement initial...
La division française s'avance dans la plaine. Les grenadiers autrichiens et hussards Hongrois, soutenus par leur artillerie à cheval, se positionnent pour recevoir le choc et tenter de déborder les régiments Français.
Au centre, comme attendu, la division de cuirassiers a bousculé les chevau-légers Bavarois et poursuivront leur attaque sur l'infanterie. Ils détruiront un régiment de garde nationale et seront en position pour sortir par la route de Francfort.
Sur l'aile droite, la seconde division bavaroise repoussera les assaut des Polonais qui finiront même par craquer.
Sur l'aile gauche la division française est en grand danger d'être débordée, menacée qu'elle était par les hussards Hongrois. Fort heureusement, l'intervention de 2 régiments de ulhans Polonais viendra un peu rééquilibrer les combats.
Après deux heures de jeu, l'armée française part en déroute. En comptant les unités anéanties et les pertes sur table, les Français doivent s'avouer vaincus.
De leur côté, les Austro-bavarois auront perdu un régiment de chevau-légers, un bataillon de garde nationale et les hussards Hongrois qui, très engagés dans les combats contre l'infanterie française n'ont pu éviter la contre-charge des ulhans polonais qui finissent par les faire dérouter. Avec les pertes sur table, les Bavarois sont à 22 pts de pertes sur 27,5.
Ce fut, encore une fois grâce à cette règle, un excellent moment de jeu, à refaire au plus vite.
Après le commandement de corps, voici les premiers compléments d'infanterie pour ce 2ème Corps.
Tout d'abord, une unité de landwehr hanovrienne avec le bataillon Salzgitter, qui viendra compléter le bataillon "Hoya" déjà présenté.
A Waterloo, le bataillon Salzgitter, fort de 650 hommes, était commandé par le major von Hammerstein. Cette unité appartenait au 2ème Corps (Lord Hill), 2ème division d'infanterie britannique (Gl sir Henry Clinton), 3ème brigade (Gl Halkett).
Cette unité représente le 51st light foot "Yorkshire West Riding". Comptant 600 baïonnettes, ce régiment était commandé par le lieutenant colonel Mitchell. Il appartenait également au 2ème Corps, 4ème division d'infanterie britannique (Gl sir Ch. Colville), 4ème brigade.
Toutes les figurines sont des Campaign Games Miniatures.