Publié le 28 Septembre 2020
Après la cuisante défaite du samedi, peu d'options s'offraient à nous.
Le corps du Grand Duc Yoyonovitch n'est plus ravitaillé car ses lignes de communication sont coupées. Oleninko étant occupé par une garnison française, il se doit d'attaquer la ville et de gagner la bataille.
Cette manoeuvre ayant deux objectifs :
- se ré-ouvrir ses lignes de communication et de ravitaillement.
- prendre à revers le corps Français de "Philippe" Reynier qui, après avoir fortifié Oleninko, a repris sa marche sur Moscou.
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De mon côté, j'ai du me replier sur mes base à Wyazma alors que Michel "Manu" Ney à pris Smolensk qu'il occupe avec tout son corps.
Je décide donc de l'attaquer à nouveau sur la route entre Smolensk et Wyazma.
Si je réussi à le battre, le corps Français devra retraiter et me permettre d'ouvrir une ligne de communication secondaire à mon Grand Duc au cas où il échouerait devant Oleninko.
La seconde bataille de Smolensk débute.....
La division de grenadiers du général Yermolov sera le point central du système défensif Russe. Celle-ci est appuyée par une grande batterie à cheval de la Garde sous les ordres directs de Barclay de "Titi".
La division Olsufiev occupe l'aile gauche du dispositif Russe .....alors que la petite division cosaque de Platov, placée au-delà d'un petit affluent du Dniepr, tentera de déborder l'aile française.
Sur la droite, la cavalerie de la Garde Russe : dragons, hussards et cosaques de la Garde, sous les ordres du Prince Galitzine se voient opposés aux deux divisions de cavalerie française.
La division d'infanterie de réserve du général Baggovout va appuyer les mouvements de la cavalerie de la Garde.
Au centre, les combats ont déjà commencé .....
Grenadiers et mousquetaires, soutenus par la nombreuse artillerie russe, attaquent les divisions françaises placées près du hameau.
Sur l'aile droite, le choc des cavaleries est redoutable ..... comme est tout aussi redoutable, les feux des batteries de 12£ de la Garde Française sous les ordres de "Manu" Ney. Leurs feux meurtriers provoquent de larges brèches dans les régiments de réserve.
En infériorité, la cavalerie russe doit se replier, tout comme les grenadiers et mousquetaires devant les divisions françaises.
Les voltigeurs ont été de redoutables adversaires qui ont usés les régiments russes et les ont rendus trop fragiles aux assauts des fantassins Français.
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Autant sur la partie précédente, j'avais fait pas mal de petites erreurs qui m'ont logiquement coûté la victoire, autant sur cette partie, la chance n'a pas voulu sourire. "Manu" Ney a fait des ravages avec ses batteries de 12£ et surtout avec ses tirailleurs...... 34 tirs tentés et .... 30 touches d'attritions soit 15 pertes sèches sur mes pauvres russes qui pourtant se sont bien battus. C'est d'autant plus rageant que Ney n'est qu'à 1 point de la démoralisation de son corps..... mais c'est bien le Russe qui, une fois encore, doit se replier sur ses positions fortifiées.
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De son côté, le Grand Duc n'a pas réussi à enfoncer la garnison française qui défendait Oleninko....il doit, lui aussi, se replier sur ses bases à Vitebsk.
La situation devient critique ..... "Philippe" Reynier continue son avance vers Moscou qu'il menace directement. Même si cette ville est défendue par une forte garnison, la bataille risque d'être décisive.
Pour ma part, je n'ai pas réussi à ouvrir une ligne de ravitaillement secondaire car Smolensk étant toujours occupée, le Grand Duc est isolé et ses troupes fort démoralisées.
La suite des évènements risque d'être bien difficile car nous n'avons plus aucune initiative, nous ne faisons que subir et réagir à des situations que nous ne maîtrisons plus... il nous faudrait un bon coup de pouce du destin pour essayer de rétablir une situation bien mal engagée.