Les rencontres de Survilliers : partie 1.
Publié le 20 Février 2010
Samedi 13 février......9 h 30......loin dans la campagne val d'oisienne.........Survilliers...... point de rendez-vous d'une bande d'une douzaine de "pousseurs de plomb".......qu'est ce qui les
rassemble ainsi ? ......rien d'autre que l'envie de jouer ensemble.......sans tournoi, ni classement......le plaisir de se retrouver autour d'une même passion : la figurine et le jeu.
Les rencontres se jouent sur la règle "L'Art de la Guerre". Le thème choisi : les armées "bibliques". Pour ma part, j'ai choisi l'armée mycénienne que j'ai pu tester deux ou trois fois. Elle est solide mais ne possède pas de tireurs ce qui est un réel handicap, tant on sait que le tir dans ce jeu peut être dévastateur.
Chacun s'interpelle, se "défie" très amicalement et les parties démarrent petit à petit.
Mon premier "adversaire" sera Philippe Magnan, joueur que je n'avais jamais rencontré jusqu'à présent.
Il joue une armée "Egypte Nouvel Empire" que je connais bien pour la jouer moi - même. C'est une armée redoutable qui compte jusqu'à 10 chars légers arc dont 4 peuvent être classés "élite". La dernière fois que j'avais rencontré cette armée, c'était à Clichy et elle était dirigée par Etienne Masson. La partie n'avait pas été à mon avantage.
Les points forts de cette armée sont sa puissance de feu, une infanterie impact qui peut s'avérer redoutable et la mobilité de ses chars qui peuvent à tout moment esquiver les attaques adverses. La partie s'annonce rude.
Philippe me place une embuscade sur une colline près de son camp. A ma grande surprise, il ne déploie que 7 chars dont aucun élite.....j'en déduis donc que les élites sont en embuscade ...... cependant son infanterie est plus nombreuse que de coutume et il a pris un allié......alors 3 chars en plus ou leurre ?
Philippe a gagné l'initiative et avance résolument son infanterie vers mes lanciers lourds. Il soutient son attaque par 4 chars et son seul et unique cavalier léger.
Les chars tirent et je ne subis que peu de pertes.
Philippe n'a pas beaucoup de chance avec ses lancers de dés, de plus mes chars ont une protection bien utile contre les flèches égyptiennes.
Sur l'autre aile, mon corps de char lourds et de cavaliers se heurte à trois malheureux chars qui ne sont pas plus heureux dans leurs tirs. Ils refluent rapidement devant la menace mycénienne.
Au centre, les deux lignes d'infanterie sont maintenant face à face et aux archers et troupes moyennes, j'oppose mes lanciers qui supportent aisément les flèches avec une protection de +2. Là encore, l'Egyptien n'entame pas ma ligne.
De plus mon infanterie moyenne est élite alors que la sienne est ordinaire. Sur tous les fronts, j'ai un petit avantage de lourdeur qui pourrait être compensé par la puissance de feu mais décidemment Philippe n'est pas verni.
Le choc est inévitable et violent. Il tourne rapidement à mon avantage. Un premier coup du sort va s'avérer décisif pour la suite de la partie. Il engage lors du premier combat, son général qui est tué sur un coup de dé très heureux. Son centre sera à partir de maintenant très affaibli et sans grande possibilité de manoeuvre. Même si mes troupes sont entamées, leur cohésion est plus importante et petit à petit, un peu partout les Egyptiens commencent à lâcher.
Les troupes déroutent les unes après les autres. J'en perds aussi La décision doit être faite...vite....car Philippe joue bien et à tout moment la partie peut basculer sur un nouveau coup du sort.
Le corps de chars lourds repousse les chars égyptiens qui avaient tentés un nouvel assaut. Les archers se détournent du centre pour leur apporter leur appui mais c'est déjà un peu trop tard, d'autant plus qu'ils sont menacés par des lanciers qui les ont poursuivis.
J'envoie mes deux cavaliers piller les bagages de "l'ennemi". Me rapprochant de la colline, je constate que l'embuscade n'était en fin de compte qu'un leurre. Les cavaliers foncent et prennent le camp...ce qui met fin à la partie.
Victoire mycénienne 93 à 17.
Ce fut une belle partie contre un adversaire très agréable qui n'a pas eu beaucoup de chance. La perte de son général dès le début a été un facteur déterminant dans le déroulement du jeu. Qui sait ce qu'il serait advenu sans ce coup du sort.
Les rencontres se jouent sur la règle "L'Art de la Guerre". Le thème choisi : les armées "bibliques". Pour ma part, j'ai choisi l'armée mycénienne que j'ai pu tester deux ou trois fois. Elle est solide mais ne possède pas de tireurs ce qui est un réel handicap, tant on sait que le tir dans ce jeu peut être dévastateur.
Chacun s'interpelle, se "défie" très amicalement et les parties démarrent petit à petit.
Mon premier "adversaire" sera Philippe Magnan, joueur que je n'avais jamais rencontré jusqu'à présent.
Il joue une armée "Egypte Nouvel Empire" que je connais bien pour la jouer moi - même. C'est une armée redoutable qui compte jusqu'à 10 chars légers arc dont 4 peuvent être classés "élite". La dernière fois que j'avais rencontré cette armée, c'était à Clichy et elle était dirigée par Etienne Masson. La partie n'avait pas été à mon avantage.
Les points forts de cette armée sont sa puissance de feu, une infanterie impact qui peut s'avérer redoutable et la mobilité de ses chars qui peuvent à tout moment esquiver les attaques adverses. La partie s'annonce rude.
Philippe me place une embuscade sur une colline près de son camp. A ma grande surprise, il ne déploie que 7 chars dont aucun élite.....j'en déduis donc que les élites sont en embuscade ...... cependant son infanterie est plus nombreuse que de coutume et il a pris un allié......alors 3 chars en plus ou leurre ?
Philippe a gagné l'initiative et avance résolument son infanterie vers mes lanciers lourds. Il soutient son attaque par 4 chars et son seul et unique cavalier léger.
Les chars tirent et je ne subis que peu de pertes.
Philippe n'a pas beaucoup de chance avec ses lancers de dés, de plus mes chars ont une protection bien utile contre les flèches égyptiennes.
Sur l'autre aile, mon corps de char lourds et de cavaliers se heurte à trois malheureux chars qui ne sont pas plus heureux dans leurs tirs. Ils refluent rapidement devant la menace mycénienne.
Au centre, les deux lignes d'infanterie sont maintenant face à face et aux archers et troupes moyennes, j'oppose mes lanciers qui supportent aisément les flèches avec une protection de +2. Là encore, l'Egyptien n'entame pas ma ligne.
De plus mon infanterie moyenne est élite alors que la sienne est ordinaire. Sur tous les fronts, j'ai un petit avantage de lourdeur qui pourrait être compensé par la puissance de feu mais décidemment Philippe n'est pas verni.
Le choc est inévitable et violent. Il tourne rapidement à mon avantage. Un premier coup du sort va s'avérer décisif pour la suite de la partie. Il engage lors du premier combat, son général qui est tué sur un coup de dé très heureux. Son centre sera à partir de maintenant très affaibli et sans grande possibilité de manoeuvre. Même si mes troupes sont entamées, leur cohésion est plus importante et petit à petit, un peu partout les Egyptiens commencent à lâcher.
Les troupes déroutent les unes après les autres. J'en perds aussi La décision doit être faite...vite....car Philippe joue bien et à tout moment la partie peut basculer sur un nouveau coup du sort.
Le corps de chars lourds repousse les chars égyptiens qui avaient tentés un nouvel assaut. Les archers se détournent du centre pour leur apporter leur appui mais c'est déjà un peu trop tard, d'autant plus qu'ils sont menacés par des lanciers qui les ont poursuivis.
J'envoie mes deux cavaliers piller les bagages de "l'ennemi". Me rapprochant de la colline, je constate que l'embuscade n'était en fin de compte qu'un leurre. Les cavaliers foncent et prennent le camp...ce qui met fin à la partie.
Victoire mycénienne 93 à 17.
Ce fut une belle partie contre un adversaire très agréable qui n'a pas eu beaucoup de chance. La perte de son général dès le début a été un facteur déterminant dans le déroulement du jeu. Qui sait ce qu'il serait advenu sans ce coup du sort.