Kaamelott : la légende revisitée.

Publié le 13 Avril 2008

Crée il y a quelques années par Alexandre Astier, Kaamelott revisite avec un humour trés décalé la légende du roi Arthur et des chevaliers de la Table Ronde. C'est une façon de procéder que j'adore, un style vif et enlevé un peu dans l'esprit des Monty Python.
Alexandre Astier s'est entouré, en tout premier lieu des membres de sa famille, puisque son père (Léodagan), sa mère (Dame Séli), sa belle-mère (Dame Igern) et son frère Simon (Gauvain, le chevalier au Lion) participent à la série.
Gravitent autour d'eux des comédiens de théâtre ou de café-théâtre ainsi que quelques "guest" comme Elie Seimoun ou Patrick Bouchitey qui font quelques apparitions.

L’humour de la série est basé sur plusieurs types de comique :
- Le comique de situation, caractérisé par des histoires rocambolesques.

- Le comique de gestuelle, créé par les expressions du visage et des membres.
- Le comique de parole, par les quiproquos, les jeux de mots et le langage argotique.
- Le comique de répétition, favorisé par le grand nombre de petits épisodes de la série et leur découpage en brèves séquences.
- Le comique de référence.
- Le comique surréaliste, avec certains dialogues incompréhensibles et décalés.
- L’imbroglio, c’est-à-dire une situation très embrouillée ou très complexe qui s’envenime rapidement.
- Les fréquents anachronismes contribuent également à l’effet comique : expressions modernes dans un contexte historique, référence à une légende fort connue mais en transformant les personnages principaux, ce qui confère un côté iconoclaste au propos.


Le format des épisodes
Chaque épisode dure environ 3 minutes 30 et est découpé en

plusieurs parties :
- un prologue comique qui présente le thème de l'épisode du jour
- le "corps" de l'épisode où la situation comique et les gags se succèdent.
- un épilogue qui se termine par un fondu au noir avec un dernier gag uniquement sonore.

L'histoire
Arthur (Alexandre Astier), roi de Bretagne est en quête du Graal. Il a sous ses ordres pour l'aider dans sa tâche, une bande de bons à rien, de froussards et de "crétins", tous plus "bras cassés" les uns que les autres.
Perceval (mon personnage préféré), qui ne comprend pas le moindre mot, son compère Karadoc qui ne pense qu'aux divers casse-croûtes qu'il se mijote tout au long de la journée, Léodagan qui veut "cramer" tout le monde, Merlin qui est un incompétent notoire et qui jette des sorts (quand il y arrive) sans qu'on ne soit jamais vraiment sûr du résultat.
Affublé d'une Guenièvre qu'il ne supporte pas, Arthur est souvent, devant toute cette joyeuse bande, désemparé, voire au bord de la dépression.


Les phrases cultes
"Sire, on en a gros"
"J'aimerai qu'on commence à me considérer en tant que tel"
" Moi, j'ai appris à lire et ben je souhaite ça à personne"
"C'est vrai que vous êtes le fils d'un démon et d'une pucelle ? ....Ben vous avez plus pris de la pucelle !"
" Mécréaaaaaaaants !"
" Vous êtes marié tout comme moi, vous savez donc que la monstruosité peut prendre des formes très diverses."
"Je ne pense pas que deux trous-du-cul soient plus efficaces qu’un seul !"
" Vous nous utilisez bon gré mal gré pour arriver sur la fin "
et le cultissime "C'est pas faux" qui est la botte secrète que Karadoc transmet à Perceval pour "éviter de passer pour un con..."

Rédigé par thierry

Publié dans #Divers

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