Je vous présentais, il y a peu notre futur projet "1870", alors, avant de se lancer dans la peinture et le jeu, plantons un peu le décor d'une période que je connais assez peu.
Charles Louis Napoléon Bonaparte, dit Louis-Napoléon Bonaparte, naquit le 20 avril 1808 à Paris et mourut le 9 janvier 1873 à Chislehurst (Angleterre)
Il est le fils de Louis Bonaparte et de Hortense de Beauharnais et neveu de Napoléon 1er.
Après la Révolution de 1848 qui met fin à la Monarchie Constitutionnelle, la Seconde République est proclamée et la première élection d’un Président est organisée en décembre. Louis Napoléon remporte une victoire écrasante dès le 1er tour contre plusieurs candidats dont le poète Lamartine
Son mandat de 4 ans court du 20 décembre 1848 au 2 décembre 1852, cette période est marquée par de grands troubles politiques.
Le 2 décembre 1851, il provoque un coup d’état, rétablit l’Empire et gouverne sous le nom de Napoléon III.
Elevé dans le culte de Napoléon 1er, il cherche également, pour lui-même, la gloire militaire, aussi participe-t'il à l'expansion coloniale française ainsi qu'à plusieurs guerres (Crimée : 1854 - 1856, expédition du Mexique et enfin guerre de 1870 contre la Prusse).
L’empire prend fin avec la défaite de Sedan (sept 1870). Dans la foulée, la IIIème République est proclamée.
Les Sumériens ont développé une civilisation en Basse-Mésopotamie pendant les IVe et IIIe millénaires av. J.-C.. Ils sont les inventeurs de la plus ancienne écriture humaine connue : l'écriture cunéiforme. Ils sont également les inventeurs de l'organisation politique en cités-états, qui va être la forme d'organisation la plus répandue dans l'Antiquité.
S'étendant sur plusieurs millénaires l'histoire des Sumériens peut être divisée en plusieurs périodes :
Période d'Ourouk et de Djemdet Nasr 4000-2900 av. J.-C.
L'évolution de la société entraîna l'apparition des premiers États et des premières villes. Les monuments dégagés à Uruk illustrent la richesse et la créativité de la Basse Mésopotamie de cette période, qui exerça un rayonnement important sur les régions voisines.
L'écriture y est apparue durant les derniers siècles de la période d'Ourouk.
Période des dynasties archaïques 2900-2340 av. J.-C. Le temps des cités-états
C'est dans cette période qu'apparait pour la première fois le terme « Sumer ». L'extrême sud de la Mésopotamie était alors occupé par plusieurs cités-États sumériennes : Ourouk, Ur, Oumma, Nippur, Shuruppak.
Les documents disponibles ne renseignent guère sur l'histoire politique de cette période, en dehors de quelques événements ponctuels attestés par des inscriptions royales. La tradition mésopotamienne postérieure a conservé les noms de rois semi-légendaires qui ont peut-être effectivement vécu, tels Gilgamesh à Ourouk, Enmebaragesi à Kish, mais il est impossible d'en prouver l'historicité.
Gilgamesh et Enkidu (Epopée de Gligamesh)
Empire d'Akkad 2340-2150 av. J.-C. qui est le premier empire territorial de l'Antiquité
La période des cités-États s'acheva par leur unification vers 2350 - , par Sargon d'Akkad, venu de Kish, donc d'un pays sémite — qu'on peut désormais qualifier d'« akkadien ». Ce grand conquérant fonda ce qui est considéré comme le premier empire exerçant sa domination sur toute la Mésopotamie : l'empire d'Akkad.
Ses successeurs poursuivirent son entreprise en étendant ses conquêtes vers la Syrie et le plateau Iranien et en procédant à des réformes administratives visant à unifier les territoires qu'ils dominaient. Cela n'alla pas sans heurts, puisque les rois d'Akkad durent faire face à plusieurs révoltes, provenant parfois du cœur de leur empire.
Troisième dynastie d'Ur 2112-2004 av. J.-C.
L'empire d'Akkad s'effondre un peu après pour des raisons encore mal déterminées : des troubles en Haute Mésopotamie et dans le Zagros avaient peut-être affaibli le royaume, entrainant un processus de fragmentation qui atteignit finalement la Basse Mésopotamie. Selon la tradition mésopotamienne, le coup de grâce fut porté à Akkad par un peuple « barbare » venu des montagnes du Zagros, les Gutis.
Période d'Isin-Larsa 2004-1764 av. J.-C.
La troisième dynastie d'Ur s'effondre vers , après une période de crise et de perturbation politique, faisant suite à une offensive menée par les Élamites. Cette chute profita en fait à une population venue manifestement de Syrie, qui installa des dynasties dans différentes villes de Sumer et d'Akkad, les deux plus puissantes étant celles d'Isin et de Larsa.
Durant les deux premiers siècles du IIe millénaire av J C, il apparait que le sumérien est de plus en plus traité comme une langue étrangère par les scribes mésopotamiens et qu'il est devenu une langue liturgique et non plus usuelle.
La région de Mésopotamie passe alors sous le contrôle de Babylone.
- le macuahuitl, sorte d'épée de bois dur dont les tranchants sont ornés d'éclats d'obsidienne.
- le tepoztopili, sorte de lance ou plutôt d'arme d'hast dont l'extrémité est également ornée d'obsidienne.
- une massue à tête sphérique.
Les éléments de protection
Ils sont de plusieurs sortes :
- le bouclier rond décoré ou chimali
- pour certains guerriers, une "armure" de coton rembourrée.
- un casque de bois orné de plumes, et pour les ordres militaires en forme de tête de jaguar ou d'aigle.
L'obsidienne est une roche volcanique vitrifiée le plus souvent de couleur noire. Taillée,, telle que les Aztèques pouvaient le faire, elle était extrêmement tranchante mais avait la fragilité du verre.
Si elle était efficace contre la chair ou les "armures" des peuples d'Amérique Centrale de l'époque pré-colombienne, elle fut trop fragile et inefficace contre les armure métalliques des Conquistadores Espagnols.
Morceau d'obsidienne brute
Pointe de flèche en obsidienne époque pré-colombienne.
En 224 ap. J.-C., Ardashir, un prince de la région du Fars au sud-ouest de l’Iran, prend le pouvoir et fonde une nouvelle dynastie, la dynastie des Sassanides d’après le patronyme de son ancêtre, Sassan.
Les Sassanides vont gouverner pendant plus de quatre siècles le dernier des grands empires de l’Orient antique, aussi vaste que celui des Perses Achéménides dont ils se veulent les héritiers.
Ils suppriment les principautés vassales, créent une administration très développée et gardent la structure féodale issue de l’empire précédent comme modèle d’organisation sociale. Rival à l’ouest de Rome puis de Byzance, au contact à l’est avec les royaumes d’Asie Centrale, en relations suivies avec la Chine, l’empire sassanide est l’une des grandes puissances de son temps.
Ils nouent des contacts commerciaux et artistiques avec l’empire romain, la Chine et l’Inde. Ils exportent vers l’Occident soieries et orfèvreries et développent un art décoratif très riche.
Textiles, orfèvreries et verreries témoignent d’un luxe éclatant et de la vie raffinée menée à la cour ou chez les nobles, illustrant ainsi l’âge d’or de la civilisation iranienne.
La cour du Roi des rois est un lieu de faste et de luxe légendaire. Les fêtes somptueuses qui s’y déroulent sont l’occasion de déployer une extraordinaire magnificence que les grandes familles nobles ou les princes alliés cherchent à imiter.
Au centre des créations de l’art sassanide, l’image glorieuse du souverain affirme ainsi l’unité du pays et l’autorité de la couronne.
L'armée Sassanide.
L'épine dorsale de l'armée Perse pendant l'ère Sassanide était composée de deux corps de cavalerie lourde : Les Clibanarii et les Cataphractes (ou Cataphractaires).
Cette cavalerie spéciale, composée de l'élite des nobles formés depuis leur jeunesse pour le service militaire, était appuyée par la cavalerie légère, l'infanterie et les archers.
La tactique Sassanide au combat était de perturber l'ennemi avec les archers, les éléphants de guerre et d'autres troupes, de manière à ouvrir des brèches que la cavalerie pouvait exploiter. L'armée Sassanides était célèbre pour cette cavalerie lourde, qui était copiée sur celle de l'armée Parthe.
Le territoire numide dans l'Antiquité occupait une partie de l'actuelle Algérie.
Alors que Carthage rayonnait de toute sa puissance, les Royaumes Numides de Gaia, Massinissa et Syphax,
avaient atteint un degré de développement exceptionnel sur les plans économique, social et culturel.
Faute de repères précis, il faut remonter à l'histoire de Carthage pour accéder à la
chronologie des Royaumes Numides.
Il est difficile de déterminer avec exactitude l'origine des Numides, mais l'hypothèse de
l'origine troyenne est possible. Salluste affirme, par ailleurs, que les Massyles auraient été amenés par Hercule, au cours de son périple vers l'Espagne.
Malgré l'ignorance profonde où nous nous trouvons en ce qui concerne la Numidie jusqu'au IV siècle avant
J.C., tout laisse supposer que son développement a suivi le même itinéraire que celui des peuples méditerranéens.
Au plan politique, la Numidie connut des tribus indépendantes, des républiques villageoises,
de vastes royaumes dotés d'un pouvoir fort qui s'est superposé aux structures tribales.
Quand la Numidie réapparut au IVe siècle avant J.C., elle formait le royaume des Massaeyles
avec Siga pour capitale et le royaume des Massyles avec Cirta pour capitale.
Hérodote rapporte que des relations commerciales se développèrent très tôt entre Phéniciens et Numides, favorisant ainsi la pénétration de la langue et de la culture puniques assez profondément
dans le pays.
Les Numides apprirent des Phéniciens les procédés agricoles et industriels de la fabrication
de l'huile d'olive et du vin, l'exploitation et le travail du cuivre.
Pendant la deuxième guerre punique (218-202) avant J.C.) Romains et Carthaginois se
disputèrent avec acharnement l'alliance des royaumes numides.
Alliée à Hannibal, la cavalerie numide se distingua brillamment. Elle parvint à envahir l'Espagne, la Gaule, traversant les Pyrénées ; puis les Alpes, contribuant à remporter en 216 avant J.C. la
bataille de Cannes, la plus célèbre victoire des troupes d’Hannibal, demeurée, à ce jour, dans les annales militaires, comme un exemple de stratégie et de tactique.
La résistance et la robustesse des montures et des cavaliers numides y jouèrent un rôle considérable. La deuxième guerre punique prendra fin avec la bataille de Zama. Ce sont les troupes numides de
Massinissa, ralliées à Scipion, qui contribuèrent à la défaite de Carthage, contrainte alors de reconnaître Massinissa comme roi de Numidie.
La dynastie Ming a régné sur la Chine de 1368, date à laquelle elle remplace la dynastie Yuan, à 1644.
Fondée par la famille des Zhu, elle compte seize empereurs.
Au milieu du XIVe siècle, après plus d'un siècle de domination mongole, la population chinoise rejette le « règne
des étrangers ». Une suite de révoltes paysannes repousse les Yuan dans les steppes de Mongolie et établit la dynastie Ming. Elle s'ouvre par une renaissance culturelle : les arts,
particulièrement l'industrie de la porcelaine, se développent comme jamais auparavant. Il a été dit que la Chine du début de l'ère Ming était le pays le plus avancé de la Terre.
Étant donné que les envahisseurs mongols, même repoussés, restaient un danger très présent, maintenir une armée forte était
tout simplement indispensable tant qu’ils restaient une menace.
L'organisation de l'armée
Au recensement de
1393, les effectifs comprennent environ un million d’hommes.
Pour s'assurer un effectif stable des armées, l'empereur Hongwu décrète que la fonction de soldat serait héréditaire.
Chacun reçoit un lopin de terre pour subvenir à ses besoins, qu'il travaille pendant 70 % de son temps, le reste étant destiné à l'entraînement en garnison. Ce système permet de mettre en
culture des terres vierges, mais montre ses limites dès le XVe siècle ; les soldats vendent leurs champs, migrent, se livrent à des activités civiles. L'État doit vers 1450-1550 de plus
en plus faire appel à des miliciens, puis à des mercenaires. Le service dans la milice locale devient obligatoire à partir de 1494 au titre de la corvée. Mais les miliciens font rapidement
défaut, et le service est un peu partout remplacé par le paiement d'un impôt. Les mercenaires, mieux payés, constituent les troupes d'élite.
La menace mongole
Même après leur victoire sur les Genghiskhanides les empereurs Ming n'ont jamais cessé de prendre au sérieux la menace
mongole. Hong Wu après sa victoire sur les Yuan va continuer de les repousser au nord jusqu'à Karakorum. L’empereur a lancé plusieurs campagnes contre eux, et déplacé la capitale de Nankin à
Pékin en 1421 pour mieux les contenir. À la fin du XVe siècle, les Mongols lancent des raids annuels sur la frontière. Pékin est constamment menacée. Avec la réunification des Mongols
orientaux vers 1500, la menace se fait plus précise.
La cour des Ming est partagée entre deux stratégies : les partisans d'une politique offensive veulent organiser des
expéditions militaires ; d'autres souhaitent le renforcement de la Grande Muraille et le doublement du rempart. Les derniers préconisent également l'envoi d'ambassades et l'ouverture de marchés
frontaliers périodiques pour commercer avec les Mongols. Le débat reprend après la reprise des raids des Mongols orientaux. En 1550, ils pillent et incendient les faubourgs de Pékin. Les raids
durent jusqu'aux accords de paix et de commerce de 1570
Fin de la dynastie Ming
À compter du début du XVIIe siècle, les Ming doivent affronter la rébellion des Mandchous. Unis aux Mongols, les
Mandchous conquièrent lentement le pays, gagnant le ralliement d'une partie de l'administration Ming. L'Empire doit parallèlement combattre les armées de paysans révoltés,
En 1644, les troupes de Li Zicheng rentrent dans Pékin, tandis que l'Empereur Ming se suicide.
La combinaison de longues guerres avec les Mongols, des incursions japonaises en Corée, des provocations de leur flotte
sur les cités côtières durant le XVIIe siècle affaiblirent la dynastie, qui est renversée par la dynastie Qing.
Tribu de la Gaule Belgique, les Véliocasses (que l'on pourrait traduire par "les bouclés") possédaient un territoire situé entre les rives de la Seine, le plateau du Vexin actuel - auquel ils ont
donné leur nom par dérivation - jusqu'au pays Roumois.
Leur capitale était Rotomagus, aujourd'hui Rouen. Un important oppidum Véliocasse a été retrouvé près de Vernon dans l'Eure.
Selon César dans ses "Commentaires sur la Guerre des Gaules", ils participèrent en 57 av JC à la coalition des Belges. En 52 av JC, ils se soulèvent, comme une grande partie des tribus gauloises,
à nouveau contre les Romains et envoient un contigent de 3 000 guerriers qui rejoint l'armée de secours qui tente de libérer Vercingétorix enfermé dans Alésia.
L'année suivante, on les retrouve lors d'une ultime rebellion au côté des Bellovaques.
Recto et verso d'une pièce de monnaie Véliocasse
Vivant en limite de cette région du Vexin et étant moi même "bouclé", l'armée gauloise en préparation pour AdG ne peut être que les redoutables guerriers de cette tribu Véliocasse.
Les Mycéniens appelés aussi “Achéens” par Homère dans l’Iliade sont, à
l’origine, des tribus indo-européennes qui envahissent la péninsule des Balkans vers 2000 av. J.-C. Peuple guerrier et féodal, ils s’installent à Argos, Mycènes, et Tirynthe où ils construisent
des enceintes fortifiées.
Les Mycéniens ne tardent pas à lancer des expéditions maritimes contre les Crétois et c’est à eux qu’on attribue vers 1400 / 1450 av JC la disparition de la civilisation minoenne. Néanmoins, il
est probable que la grande éruption volcanique qui dévaste à la même époque l’île de Santorin a dû également contribuer à ce déclin. Avec la ruine de la civilisation crétoise et l’essor des
Mycéniens, le centre d’activités de la mer Egée se déplace vers les palais de la Grèce continentale.
A l’époque mycénienne, la Grèce est formée de plusieurs royaumes indépendants. A Tirynthe, non loin de Mycènes, s’élève un palais fortifié et doté de casemates. D’autres édifices semblables se
dressent à Pylos (sur la côte ouest du Péloponnèse), à Athènes sur l’Acropole, à Thèbes. Ces constructions luxueuses sont occupées par les classes dirigeantes, tandis que les agriculteurs et les
artisans vivent dans les villages avoisinants. Rien ne prouve que de véritables villes existaient alors en Grèce continentale.
MYCENE : Une cité prospère
Mycènes, “surtout riche en or” selon Homère, est un centre économique et artistique très actif. La richesse de Mycènes provient également du travail de ses agriculteurs et de ses artisans, comme
en témoigne l’abondance de leurs productions.
Les archéologues ont trouvé des poteries mycéniennes en Egypte, dans de nombreuses localités de la côte syrienne, dans le sud de l’Italie, en Sicile. Les tombes mycéniennes ont, pour leur part,
livré d’importantes quantités d’ambre, qui était acheminé, à travers l’Europe centrale, du littoral de la Baltique jusqu’à l’Adriatique.
Un peuple de guerriers
La prospérité de la Grèce mycénienne repose aussi sans doute sur les razzias qu’effectuent les guerriers mycéniens à l’étranger. Une de ces expéditions, dirigée contre la forteresse de Troie, va
constituer la trame des poèmes homériques. Il est difficile de se fier aux récits - rapportés des siècles plus tard - des héros de l’époque troyenne pour obtenir des renseignements précis sur
l’époque mycénienne, mais les données archéologiques montrent que les guerriers mycéniens étaient bien équipés en armes, en armures et en chars. Selon certaines chroniques hittites d’Asie
Mineure, les Egéens seraient souvent venus perturber la vie des régions côtières. La fin de la civilisation mycénienne
Après 1300, la puissance mycénienne connaît un certain déclin. Le palais de Pylos, détruit avant l’an 1200, ne sera jamais reconstruit. Les seigneurs de Mycènes, d’Athènes et d’autres villes
consolident en hâte leurs enceintes. On tente même de fortifier l’isthme de Corinthe, mais cette défense se révèle vaine, car Mycènes tombe vers 1150.
L’écriture et les arts complexes qui s’étaient développés dans l’orbite des palais mycéniens disparaissent.
La Grèce se dépeuple : les hommes se cachent dans les villages de montagne ou se nomadisent; seules quelques bourgades restent habitées. Selon l’hypothèse la plus vraisemblable, cet effondrement
s’expliquerait par une suite d’incursions et d’expéditions menées par les peuples barbares hellénophones qui vivaient sur la frange balkanique du monde mycénien.
Ces envahisseurs, que l’on appellera plus tard les Doriens, repoussent une partie des Mycéniens vers les côtes de l’Asie Mineure et jusqu’à Chypre.
Ils occupent ensuite une grande partie de la Crète et des îles voisines, gagnant même Rhodes et le sud-est de l’Asie Mineure.
L’héritage mycénien
Avec la fin du monde mycénien, la Grèce retombe dans un état de barbarie proche de celui qu’elle avait connu vers l’an 2000 av. J.-C. Mais, elle ne perd pas pour autant tout l’acquis de cette
civilisation. La céramique, par exemple, après une période de décadence, évolue du style mycénien vers le proto-géométrique qui annonce l’art grec classique.
Les tablettes retrouvées nous apprennent que l’époque mycénienne vouait déjà un culte aux principaux dieux qui formeront le panthéon grec : Poséidon, Dionysos ou Athéna.
Ainsi, les bouleversements qui interviennent à la fin du bronze récent font disparaître de Grèce les formes d’expression artistique les plus élaborées, mais il subsiste une base sur laquelle les
Grecs vont édifier leur culture : sans la civilisation mycénienne, le monde grec classique n’aurait probablement jamais vu le jour.
Basée depuis avril 1940 à Pearl Harbor, dans l'île hawaienne d'Oahu, la flotte
américaine du Pacifique constituait un objectif tentant.
L'amiral Yamamoto élabora un plan d'attaque inédit : une flotte de porte-avions naviguerait en secret jusqu'à un point situé à 300 km au nord d'Oahu, d'où serait envoyés des avions torpilleurs,
chasseurs et bombardiers en piqué, afin de détruire les installations portuaires et la flotte qui y était ancrée.
Le 26 novembre 1941, une flotte de 30 navires, dont 6 porte-avions, quitta le Japon afin de franchir la Pacifique sur près de 5.000 kilomètres et de gagner sa position d'attaque.
Sur place, la flotte américaine, en l'absence d'une déclaration de guerre, était inconsciente des dangers pesant sur elle. Les canons antiaériens n'avaient pas été armés et, dans le
climat douteux qui régnait à l'époque, les avions avaient été alignés aile contre aile sur les aéroports en vue de prévenir tout acte de sabotage. Les autorités U.S. apprirent tardivement que deux sous-marins
de poche nippons avaient été aperçus aux abords de la rade de Pearl Harbor entre 3h40 et 6h30.
Vers 7h00, un soldat affecté à la surveillance d'un radar aperçut un déploiement aérien important à 200 kilomètres au nord d'Oahu.
Avisé à 7h30, son supérieur, le lieutenant Tyler, informé de l'arrivée d'une escadrille de bombardiers B17 dans la matinée, n'y vit aucun élément inquiétant et répliqua par une phrase devenue
depuis lors célèbre "Forget it".
Il ne s'agissait nullement de B17 mais de 185 appareils japonais ayant quitté à l'aube les ponts de leurs porte-avions.
A 7h55, ces avions surgirent sur Pearl Harbor et frappèrent par surprise. Les terrains d'aviations furent la cible des bombardiers en piqué qui y semèrent la destruction.
Au même moment, les avions torpilleurs "Kate" fondirent sur l'enfilade des navires américains à l'ancrage.
Des torpilles explosèrent contre la coque de cinq cuirassés. L'un d'entre eux, le cuirassé Arizona, atteint dans sa soute à munitions, explosa et sombra avec ses 1.000 hommes d'équipage.
A 8h40, une seconde vague d'appareils apparut sur la rade et y causa des ravages supplémentaires.
A la fin de l'attaque, au prix de 29 avions perdus, les Japonais avaient coulé quatre cuirassés et endommagé sérieusement quatre autres cuirassés, trois croiseurs, trois destroyers et plusieurs
navires de faible tonnage. Près de 200 avions furent détruits et près de 3.500 Américains tués ou blessés.
En dépit des dommages causés, les Japonais ne parvinrent pas à détruire les installations portuaires. Plus important encore, ils
n'avaient pas atteint les porte-avions américains qui se trouvaient en mer au moment de l'attaque.
L'Amérique entrait violemment dans la guerre.....
Au printemps 1915, les Allemands introduisirent les gaz sur le front Ouest dans
l'espoir de parvenir à la percée tant désirée par tous les belligérants.
En janvier de la même année, les gaz avaient déjà été utilisés sur le front
russe mais le froid en avait annulé la plupart des effets.
Si d'aventure le plan d'attaque réussissait, les Allemands s'estimaient capables de repousser l'ensemble des forces britanniques concentrées dans le saillant d'Ypres et de percer en direction des
ports du nord de la France ou, peut être même, d'envelopper l'ensemble du flanc gauche allié. En revanche, tant que les Alliés conservaient ce saillant, ils gardaient une sérieuse
possibilité de contre-offensive en direction de Bruxelles.
Dans le mois précédant l'attaque, nombre de prisonniers allemands avaient
cité l'existence de containers de gaz asphyxiants mais l'état-major allié ne s'en émeut guère.
La Convention de Genève interdisait le recours à ce type d'armes et, dans le pire des cas, il fut jugé qu'une attaque au gaz n'aurait que des effets mineurs et locaux.
Le 22 avril 1915, les Allemands déclenchèrent le bombardement du secteur
d'Ypres à l'aide des obus concernés.Les premières
troupes à être atteintes par les nuages de gaz chlorhydrique furent celles de la 45 ème division algérienne.
Un témoin rapporta :
" Les hommes s'avançaient, frappés de panique, les yeux exhorbités, étouffant en courant. Beaucoup tombaient, les membres convulsés et les traits déformés dans la mort..."
Ces gaz étaient mortels car brûlant le tissus pulmonaire. La guérison, pour peu qu'elle fut possible, exigeait énormément de temps.
Par ailleurs, les moyens de protection alliés s'avérèrent inefficaces.
Les premières méthodes de protection contre les gaz se limitèrent généralement à l'utilisation de mouchoirs mouillés, à la rigueur enduits de bicarbonate de soude. Les premiers masques à
gaz efficaces n'apparurent guère avant l'été 1916...
Les Allemands se lançèrent à la poursuite des troupes alliées en fuite mais
nombre d'assaillants tombèrent dans leurs propres nuages de gaz.
Le 24 avril, les Alliés
engagèrent des renforts canadiens afin de renforcer leur position. Ceux-ci subirent d'énormes pertes du fait d'une seconde attaque au gaz mais, dans l'ensemble, l'assaut allemant fut
contenu.
Le lendemain toutefois, les assaillants parvinrent à s'emparer de nombreuses
hauteurs dominant la cité d'Ypres.
Les Britanniques engagèrent un vaste mouvement de repli entre le 1er et le 3
mai 1915. Le 8 vit une nouvelle percée allemande à l'issue de combats meurtriers dans le secteur de la crête de Frezenberg mais le succès se paya d'un prix tel que l'avance fut vite
abandonnée.
Du 24 au 25 mai, l'armée allemande déclencha une nouvelle attaque au gaz sur
la crête de Bellewaarde mais l'avance qui en résulta resta limitée.Finalement, les adversaires vinrent chacun à manquer de munitions et la bataille s'éteignit d'elle-même.
La bataille d'Ypres constitua une première dans le sens où le matériel
fut opposé aux hommes.Cette bataille meurtrière
constitua, à coup sûr, le plus grand succès militaire allemand de l'année 1915 sur le front de l'Ouest. Rien que pour le mois de mai 1915, les Britanniques perdirent 60.000
hommes.
Sur l'ensemble du premier conflit mondial, 1.000.000 d'hommes furent victimes
des gaz et 90.000 en moururent. Toutefois, le taux de mortalité tomba de 40 %, en avril 1915, à 2,5 % en 1918.
Si les gaz ne furent à l'origine que de 1 % des décès entre 1914 et 1918, la plupart des "gazés" moururent précocement, devinrent aveugles ou restèrent gravement handicapés au niveau
pulmonaire. C'est ce que rappelle le monument érigé àYpres :
"Depuis, il meurt encore chaque jour, dans la paix, des victimes de ces procédés abominables".